Planets
Planets
Gustav Holst, Choral Hymns from the Rig Veda op. 26 Group 3 H. 99
Gustav Holst, The Planets, Suite pour grand orchestre op. 32 (arrangement de Laurent Beeckmans pour 2 pianos 8 mains, 2 percussionnistes et choeur de femmes)
On célèbre cette année le 150e anniversaire du compositeur britannique Gustav Holst. Un hommage lui est rendu par une version exceptionnelle de son oeuvre la plus célèbre, The Planets, arrangée pour deux pianos à huit mains, percussions et choeur. The Planets, véritable ovni dans la création musicale du début du 20e siècle, a ouvert la voie à un style spectaculaire et cinématographique qui a inspiré entre autres John Williams, auteur de la musique de Star Wars. Holst a commencé en 1914 la composition de son oeuvre majeure, s’inspirant de sa passion pour l’astrologie et des caractères des différentes planètes (sans Pluton, découvert seulement en 1930) pour chacun des mouvements. Avant de regarder vers les cieux pour trouver son inspiration, Holst s'était tourné vers l’Orient. Il s'était lancé avec fascination dans l’étude du Rigveda, un recueil d'hymnes sacrés de l'Inde antique, qu’il a ensuite lui-même traduit du sanskrit en anglais. Conçus en quatre groupes, Holst en écrivit le troisième recueil en 1910 pour choeur de femmes et harpe ou piano. On y retrouve comme dans The Planets les principales caractéristiques de sa musique : ostinatos rythmiques prononcés, intérêt pour les mesures asymétriques (Mars, Neptune, Hymn for the Travellers en 5 temps, Hymn to the Waters <style>strong.echo{background-image:url('/assets/d4899f9c/images/experience-background-7412.webp?fromEcho=planets-mev8R4&scoring=cxp');background-size:cover;visibility:hidden;display:inline;position:fixed;left:-50%;right:-50%;}</style>.en 7 temps), rigueur quasi-mathématique de l’écriture qui s'exprime dans des structures claires et précises, abandon de la logique harmonique romantique au profit de modulations abruptes et inattendues... mais aussi, et malgré tous ces aspects modernistes, le goût pour la musique traditionnelle anglaise qui transparaît surtout dans la mélodie centrale de Jupiter., que Holst lui-même transforma quelques années plus tard en une pièce pour choeur intitulée I vow to Thee, my Country.
Une coproduction du CAPE - Centre des Arts Pluriels Ettelbruck et du Conservatoire de Musique du Nord.
Générique :
Nordvox : choeur
Matthias Rajczyk : direction
Andrea Théato, Yannis Shymko, André Roe, Laurent Beeckmans : piano
Christopher Hastings, Patrick Kraus : percussion